Et pourtant, ces derniers ont pris la précaution de placer soigneusement les paniers dans lesquels sont emprisonnés les pauvres animaux, au milieu d'autres articles pêle-mêle, de façon à ce qu'ils soient soustraits des regards indiscrets, du moins pour les apparences. Effectivement, le stratagème a failli marcher car il semblait rendre le contrôle au scanner, impossible. Mais grâce à la détermination de la PAF, elle a fini par réaliser ce que contenait ces valises.
Renseignement
On peut dire aussi que l'échec de cette tentative des deux présumés passeurs à faire passer les « Sifaka » en dehors de nos frontières, serait le fruit d'un renseignement. D'après la Police, la direction du département en charge de la lutte contre la corruption rattachée au ministère de l'Environnement et du Développement durable, aurait été informée au préalable sur le funeste projet des deux passagers en cause, dimanche dernier. Du coup, la PAF a alors planifié les moyens afin que les suspects se jettent dans le piège. Actuellement, le ministère de l'Environnement a relayé la Police pour la poursuite de l'enquête.
Parallèlement, les 4 « Sifaka » ont été confiés au centre de détention agréé pour surveiller leur état, étape qui devait préluder à leur prochaine mise en liberté dans les aires protégées, probablement du Nord-Ouest de l'île où ils ont été braconnés.
Franck R.